Education : les projets présidentiels se poursuivent

Pour son quinquennat, le Président Hery Rajaonarimampianina a promis d’apporter de réels changements dans l’éducation à Madagascar. Réforme des programmes, recrutement de nouveaux enseignants, formation des enseignants et gestionnaires scolaires, réhabilitation et construction de nouvelles infrastructures… tout a été étudié afin de permettre aux jeunes malgaches d’être les leaders de demain. Depuis sa prise de fonction, le Chef de l’Etat a inauguré pas moins d’une centaine de salle de classe dans tout Madagascar. Rien que la semaine dernière, son ministre de l’Education Paul Rabary s’est déplacé à Vatomandry pour l’inauguration de quelques infrastructures dont des salles de classes. Réhabilitées avec l’aide du projet Fanamby, ces nouveaux aménagements entre dans le programme d’amélioration de la qualité de l’éducation à Madagascar. Ainsi, ce sont pas moins de 17 000 jeunes enfants entre 0 et 15 ans dans les 8 communes rurales de Vatomandry qui verront leur vie changer. En effet, avec ces nouvelles infrastructures, Vatomandry totalise 16 nouvelles salles de classes équipées. Si auparavant, les sanitaires dans les locaux étaient précaires, maintenant tout est fonctionnel. En effet, les salles nouvellement inaugurées comportent désormais des laves mains et des latrines. La construction de nouvelles infrastructures n’est pas la seule priorité du Président de la République en matière de l’éducation nationale. Bien plus important, il compte prendre des mesures exceptionnelles pour améliorer l’éducation nationale. Dans cette optique, de nouvelles formations ont été et seront dispensées aux personnels de l’éducation nationale, tel était le cas notamment en Aout dernier dans quelques communes d’Arivonimamo. Entrant encore dans les projets présidentiels pour l’amélioration de l’éducation nationale ; pour la rentrée 2016, l’Etat envisage une réforme drastique dans les programmes scolaires. L’objectif étant d’adapter ces programmes à la réalité locale de toutes les régions de Madagascar. Cela permettrait aux enfants issus des écoles publics de s’aligner aux élèves des écoles privés.