Hery Rajaonarimampianina était à Paris pour un projet économique de grande ampleur.

Le Président de la République Hery Rajaonarimampianina a participé au 2^nd Forum Economique de la Francophonie ou le FEF qui s’était tenu dans la capitale de la France le 27 octobre dernier. Cette rencontre a été programmée dans la feuille de route de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), initiée à Dakar au cours du XVème Sommet de la Francophonie. Ce forum est en fait le fruit d’une décision prise lors du Sommet de Dakar et part du constat que les 57 Etats membres de l’OIF devraient aller au-delà d’une langue commune. Les ambitions des pays membres de l’IOF peuvent former un espace francophone, une zone économique potentielle avec plus de 228 millions de locuteurs, et c’est un avantage considérable. La démarche du FEF consiste à exploiter et mettre en valeur cette appartenance à une communauté linguistique et en faire une zone économique puissante et très dynamique. Il est à noter que le Hery Rajaonarimampianina a été présent lors de ce dernier Sommet aux côtés de ses homologues du Sénégal, du Gabon, ainsi que de la Secrétaire Générale de l’OIF. Le but du FEF est également de faire un état des lieux de la situation économique des membres de cette union économique et culturelle d’envergure mondiale. Souligner les enjeux et perspectives du développement tout en renforçant les liens entre les pays francophones font aussi partie des objectifs premiers du Forum Economique de la Francophonie. Instaurer une zone économique appartenant à l’IOF est un défi de taille. Néanmoins, le but actuellement c’est de mettre sur pied un fondement solide, avec des démarches multilatérales, inclusives et intégrées, en partenariat avec les entreprises pour asseoir cette Francophonie Economique. Il a été discuté dans les dernières réunions de cette assemblée que de tel projet doit servir les populations, les Etats et les gouvernements, d’ailleurs, il s’agit d’un enjeu de prospérité, de stabilité et de sécurité, pour la Francophonie, et dans une certaine mesure, pour le monde. Ce principe rappelle d’ailleurs le thème du Sommet d’Antananarivo, « Croissance partagée et développement responsable : les conditions de la stabilité du monde et de l’espace francophone. »