mercredi 28 octobre 2015

L’économie malagasy commence à reprendre de la couleur.


L’économie malagasy est fortement dépendante du secteur tertiaire, notamment la capitale de la Grande Ile. Suite à la conjoncture économique et politique au temps de la transition, de nombreux investisseurs ont tourné le dos à Madagascar. L’économie en général du pays a donc connu une scandaleuse décadence créant ainsi l’explosion du taux de chômage. Le nombre de personnes actives n’ayant pas d’emploi a battu tous les records entre 2009 jusqu’à l’arrivée de Hery Rajaonarimampianina au pouvoir. C’est à partir du retour de Madagascar à l’Etat de droit que la tendance commence à s’inverser grâce aux efforts du régime pour redresser le pays. Les investisseurs et les opérateurs économiques ont de plus en plus confiance en la politique malagasy qu’ils commencent à investir en créant des entreprises. Les dernières statistiques économiques de l’EDBM ou de l’Economic deve­lopment board of Mada­gascar confirment cette relance de l’économie malagasy. En effet, 880 petites et moyennes entreprises (PME) ont été créées ces dix derniers mois. Par rapport à l’année dernière, et bien évidemment aux années précédentes, les investisseurs sont davantage plus nombreux à oser miser dans le secteur des biens et des services. « Les investisseurs potentiels commencent à se renseigner à l’EDBM. Le climat des affaires va de mieux en mieux. Notre rôle est de réduire les procédures et de faciliter la création d’entreprises », a expliqué la coordonatrice du Guichet unique de l’EDBM, Lantoharisoa Rakotomanga. L’artisanat, et l’import-export sont les domaines les plus prisés par les opérateurs économiques actuellement. Plus de 200 nouvelles entreprises sont tournées vers le commerce extérieur et 196 exercent dans les prestations de services. L’agrobusiness est aussi un secteur qui intéresse bon nombre d’investisseurs surtout après les efforts du Président Hery Rajaonarimampianina dans le but de promouvoir ce secteur. D’ailleurs, l’Etat a déjà engagé une myriade de coopérations agricoles pour ne citer que les Zones économiques spéciales (ZES) dans le cadre d’une entente entre le régime et l’Etat mauricien. 

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